Victor est rappelé par sa famille d'Argentine en Europe car la maladie de son père Max est arrivée à son stade terminal. Il arrive à Paris où Max a décidé de terminer ses jours et le trouve dans un état d'extrême confusion mentale. Le vieil industriel madrilène confond non seulement passé et présent, mais aussi réalité et imaginaire. A l'hôpital, il croit vivre dans la société totalitaire décrite dans « La Cité sans limites », un roman lu récemment et cherche à s'en échapper. Alors que Marie, sa femme, et ses deux autres fils montent autour de lui une garde sévère et s'entredéchirent au sujet de l'héritage, Victor cherche à démêler ce qui se passe dans la tête de son père. Il capte sa confiance et se met à suivre ses instructions apparemment absurdes. Bien que ces démarches soulèvent tout de suite une vive hostilité de la part de sa mère, Victor, toujours poussé par un Max de plus en plus angoissé, se lance aussi à la recherche d'un certain Rancel considéré comme mort depuis des années, suite à une dénonciation. Petit à petit, il acquiert la conviction que le vieillard veut réparer une trahison dont il s'est rendu coupable au cours de sa jeunesse. Il découvre alors que loin d'avoir été tué par les services de Franco, Rancel est maintenant professeur de littérature à l'université et surtout l'auteur de « La Cité sans Limites »...