Sur ce sentiment inconnu, dont l'ennui, la douceur m'obsèdent, j'hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse. Françoise a tout juste 18 ans quand elle écrit les premières lignes de Bonjour Tristesse, un roman dont le succès fulgurant suffira à lancer le mythe. Un mythe fait de formules brillantes, d'amours affranchies et de scandales tapageurs, derrière lesquels se cache une femme, que l'on qualifie d'anticonformiste pour ne pas dire libre. Libre d'écrire, d'aimer et de se détruire...