Les médias se proclament "contre-pouvoir". Pourtant, la grande majorité des journaux, des radios et des chaînes de télévision appartiennent à des groupes industriels ou financiers intimement liés au pouvoir. Au sein d'un périmètre idéologique minuscule se multiplient les informations prémâchées, les intervenants permanents, les notoriétés indues, les affrontements factices et les renvois d'ascenseur. Sur le mode sardonique, Les nouveaux chiens de garde dénonce cette presse qui, se revendiquant indépendante, objective et pluraliste n'est en réalité qu'au service du pouvoir capitaliste et des intérêts industriels, financiers et politiques de ceux qui les détiennent. Avec force et précision, le film pointe la menace croissante d'une information pervertie en marchandise.