Ayka n'a plus que sa sœur, avec qui elle communique seulement par téléphone, et ce mobile qui ne cesse de sonner. Des mafieux la harcèlent et la menacent. Ayka, émigrée kirghize sans papiers, s'est endettée et leur doit de l'argent. Elle a deux jours, pas plus, pour trouver la somme. Personne pour l'aider dans le squat surpeuplé où elle peut encore se réfugier : une autre jeune femme lui a pris son travail, profitant des quelques jours d'absence d'Ayka partie à la maternité pour accoucher. Elle ne peut pas se permettre d'avoir un enfant. Elle n'a pas de travail, trop de dettes à rembourser, même pas une chambre à elle. Mais c'est compter sans la nature, qui reprendra ses droits.